Dans son message de compassion et de solidarité adressé ce mercredi 09 février 2022 à la population du territoire de Djugu en Ituri, la conférence épiscopale nationale du Congo CENCO s’est dit “très affectée et préoccupée” par la succession des tristes et dramatiques événements ayant fait des dizaines des morts et des blessés en l’espace de seulement une semaine.

Dans ce document parvenu à buniaactualite.com, les Évêques catholiques de la RDC dressent un bilan de 130 civils tués en l’espace de seulement 7 jours, soit du 31 janvier au 07 février de l’année en cours.

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Un chiffre pour le moins préoccupant, résultat des attaques en répétition perpétrées par les miliciens de CODECO actifs dans la zone, qui ont étendu leurs exactions y compris dans les sites des déplacés de guerre.

Au camp de Bule où l’on déplore le massacre dans la nuit du 1er au 02 février de 63 personnes en majorité des femmes et des enfants, la CENCO déplore ” l’arrivée tardive de l’intervention des militaires FARDC”.

« Ils ne sont arrivé sur le lieu du crime que le lendemain vers 17 heures » affirment les princes de l’église.

Pourtant, la province de l’Ituri comme celle du Nord Kivu sont placées sous état de siège depuis mai dernier, tous les pouvoirs, y compris politiques, ont été confiés à des officiers de l’armée et de la police nationale congolaise.

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Tout en réitérant leur appel aux autorités congolaises «à s’investir davantage» pour ramener la paix, les Évêques congolais ont également invité les miliciens de CODECO, responsables du drame, à «arrêter de tuer leurs frères».

« La situation de l’insécurité n’a que trop duré. Il est temps que le sang cesse de couler et que la fraternité entre peuples et communautés soit consolidée afin que des ennemis se tendent la main et que des adversaires acceptent de faire ensemble une partie du chemin » insiste cette déclaration signée par Monseigneur Marcel Uthembi, Archevêque de Kisangani et président de la CENCO.

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La Rédaction

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