Des affrontements ont éclaté, samedi 03 janvier 2024, entre deux factions de la milice Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC) à Kunda, village de la chefferie des Babelebe, dans le territoire d’Irumu, en province de l’Ituri. Pendant ce temps, l’armée loyaliste les appelle à la retenue.

En se confiant à la presse, le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des opérations militaires en province de l’Ituri au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a confirmé ses affrontements avant d’insister sur le respect d’actes d’engagement pris par cette milice qui est en plein processus de paix.

Ce conseiller en communication du lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny, gouverneur militaire de l’Ituri, a rassuré l’intervention de l’armée pour remettre de l’ordre.

« Une situation où les forces armées se sont déployées, en se référant aux deux approches militaires et non militaires, pour remettre les choses à l’ordre », a-t-il indiqué avant de lancer son appel. « Nous appelons ces miliciens à respecter scrupuleusement leur acte d’engagement unilatéral pour permettre de préserver les acquis de la paix et le retour de la population qui était déjà observée à plus de 80 % dans le territoire d’Irumu », a-t-il insisté.

Ces affrontements qui se sont déroulés à l’ouest de la ville de Bunia ont occasionné le déplacement massif de la population vers d’autres entités approximatives. Le chef du groupement Tsere dans la chefferie des Bahema d’Irumu a confirmé l’arrivée à Shari de plusieurs déplacés en provenance de Kunda. Batagura Mugenyi Zamundu plaide pour l’assistance de ces vulnérables et le renforcement de la sécurité dans la région de Kunda, proche de sa juridiction.

Difficile de dire exactement les raisons de ces affrontements entre des éléments d’une cette milice connue aussi sous l’appellation de « Chini ya Kiloma », mais ce n’est pas pour la première fois que ce genre d’incident soit documenté entre un même groupe armé en Ituri ou deux milices antagonistes.

« Pour le moment, la situation est maîtrisée », a affirmé le communicateur de l’état de siège en Ituri. Pour Jules Ngongo, la mission première reste d’imposer l’autorité de l’État et de chercher la paix, en combinant les approches militaire et non militaire en vue de préserver la paix et la sécurité.

Malgré la signature d’acte d’engagement unilatéral pour la paix par plusieurs groupes armés locaux en Ituri, le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation peine encore à les prendre en charge.

Rédaction

Leave A Reply

error: Content is protected !!
Exit mobile version