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    Pour l’enterrement des récentes victimes du massacre de Tali à Bahema Nord dans le territoire de Djugu en Ituri, la société civile coordination provinciale exige la présence de la délégation de Kinshasa afin de prendre part à l’enterrement aux obsèques. 

    À ce jour, affirme cette structure, 16 corps sont déjà à la morgue de l’hôpital général de référence de Bunia. Lundi 19 février, l’association culturelle ENTE regroupant le peuple Hema indiquait que le bilan était revu à la hausse passant de 16 à 29 morts.

    Ces civils pour rappel, revenaient d’un deuil avant de tomber dans l’embuscade de la milice CODECO à la hauteur de Tali. Ils ont été enterrés vivant avant d’être déterrés et ramenés à la morgue.

    Dieudonné Lossa qui rappelle que l’Ituri fait partie de la RDC s’attend que l’enterrement se fasse devant les délégués de Kinshasa.

    Ce mardi 20 février, il a présidé une réunion élargie à toutes ses couches essentiellement sur la situation sécuritaire actuelle de l’Ituri. C’est au sortir de cet échange qu’il s’est confié à la presse après avoir peint un tableau sombre de cette situation.

    “Pourquoi se qui se passe en Ituri ne préoccupe pas Kinshasa comme c’est le cas avec le Nord-Kivu” s’interroge le coordonnateur des forces vives de l’Ituri

    Il craint que la situation sécuritaire de l’Ituri ne soit maîtrisée face au silence de Kinshasa malgré les demandes répétées pour renforcer l’effectif militaire.

    Au gouverneur militaire de l’Ituri de se déployer pour que cela s’arrête. « Le moment est venu d’être sans d’état d’âme. Il est temps de les envoyer faire leurs hostilités en affaires » rappelle Lossa.

    Pour l’heure, la date officielle pour cet enterrement n’est pas connue.

    Plusieurs dizaines des civils ont été tués la dernière semaine en Ituri. Djugu, Mambasa et Irumu ont été pris pour cibles de ces groupes armés locaux comme étrangers.

    Rédaction

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