« C’est une perte inestimable pour l’armée » a lancé à chaud le lieutenant-colonel Nvumbi Laurent dans son oraison funèbre à l’issu d’une cérémonie de derniers hommages rendus en son honneur à l’état major FARDC, se rappellant d’un soldat discret, dévoué et meneur d’hommes.
Âgé de 47 ans à sa mort, marié et père de 8 enfants, le feu colonel Bovick a rejoint l’armée en 1989 avant d’intégrer la rébellion du MLC de Jean Pierre Bemba qui a occupé une bonne partie de l’équateur d’où il est originaire.
Il a réintégré l’armée loyaliste à l’issue du brassage intervenue en 2003 après le dialogue intercongolais de Sun City qui mettait fin à la guerre.
C’est depuis 2004 qu’il a été affecté en Ituri où il a exercé plusieurs fonctions, notamment commandant compagnie, commandant bataillon, avant d’être désigné commandant second chargé des opérations et renseignements du 3201e régiment FARDC basé dans le territoire de Djugu, poste qu’il a occupé jusqu’à sa mort dans des circonstances jamais élucidées jusqu’à ce jour.
La Rédaction