Voici pour vous un nouveau numéro des actualités consacrées sur la province de l’Ituri.
Une page qui s’ouvre par le chapitre sécuritaire. De nouveau, 6 civils ont été tués par les rebelles ADF, dimanche 18 septembre dernier proche de Otomabere dans le territoire d’Irumu en Ituri. Cette nouvelle confirmée ce lundi 19 septembre 2022 à nos confrères de election-net.com par la convention pour le respect des droits de l’homme antenne d’Irumu, par le biais de Christophe Munyanderu. Il soutient que, explique le média, les assaillants ont ciblé des civils à Apamaya,Masongo et Apakolu alors qu’ils venaient de tuer un couple à Kazaroho.
Le gouverneur de province dénonce le présumé auteur des tueries à Biakato, titre kivukwetuinfo.net qui précise que c’est lors de la présentation de 5 ravitailleurs des ADF la semaine dernière que le patron de l’état de siège en Ituri, le lieutenant-Général Johnny Luboya N’kashama est revenu sur la situation sécuritaire dans la région de Biakato en territoire de Mambasa.
Outre ces insécurités qui secouent la province de l’Ituri, un conflit minier qui oppose deux exploitants miniers notamment AFM Nzika Vamose et Djuma Saleh Salomon, a fait une vingtaine de blessés au carré minier de Mandimo dans le groupement de Baptême en chefferie Babila Bakwanza en territoire de Mambasa, en province de l’Ituri. A en croire Kambale Kawa Enoch l’un des activistes des droits humains dans la région contacté par nos confrères de lavoixdelituri.com, il explique que des orpailleurs du côté de Nzika, se sont attaqués à l’équipe de Djuma Saleh pour disputer la carrière d’or se trouvant à Mandimo, où il y a eu 20 personnes gravement blessées.
Dans le registre social en territoire de Mambasa, selon le constat d’un reporter de lavoixdelituri.com, les activités socio-économiques sont restées paralysées ce lundi 19 septembre au chef-lieu du territoire de mambasa en Ituri. Les opérateurs économiques ont respecté le mot d’ordre des forces vives de la place dont la société civile congolaise de Mambasa, qui ont décrété deux jours de deuil sur l’ensemble de ce territoire enfin de rendre hommage à plus ou moins 63 civils massacrés par des ADF dimanche en chefferie des Babila Bakwanza et Babombi. Mais déjà, l’administrateur du territoire, avait estimé qu’organiser ces journées était une façon de paralyser les activités socio-économiques qui vivent de leurs activités, note ce média.
Dans ce chapitre, bunia-info24.com accorde la parole au président du parlement des jeunes de ce territoire qui rappelle que la sécurité est un droit pour les habitants de Mambasa. Tout en félicitant les initiatives des forces vives, il a appelé les jeunes au respect de la deuxième journée ville morte.
Kivutimes.com annonce l’attente du premier ministre Sama Lukonde en ville de Bunia, chef-lieu de l’Ituri pour évaluer l’Etat de siège, le G-5 tient le coup et demande la levée de cette administration spéciale. Cette déclaration faite par Victor Ngona Kabarole, porte-parole de cette structure qui étaye ses allégations par la situation sécuritaire instable en dépit de l’Etat de siège. Il ajoute de même que nul part dans le texte c’est écrit que l’État de siège doit négocier avec les groupes armés et conclu en disant que le G-5 n’a aucun problème avec l’État de siège mais c’est le problème de divergence d’approche dans leur processus.
En économie, des habitants de la ville de Bunia ont du mal à nouer les deux bouts du doigt sur ce, acpcongo.com parle d’une conjoncture socio-économique exacerbée par l’activisme de groupes armés ayant baissé le pouvoir d’achat de plusieurs ménages, a rétrécis sensiblement le “ panier de la ménagère ” de la ville de Bunia, a constaté vendredi dernier l’ACP, à l’issue d’une mini enquête effectuée sur terrain. Certaines femmes interrogées ont avoué subir cette triste réalité qui frappe et déstabilise plusieurs ménages aujourd’hui.
Pour terminer cette revue de presse du jour, faisons la paix en Ituri avec tous pour un meilleur développement, quant à ce, le vice-ministre des affaires étrangères, Samy Adubango Awoto s’inquiète des comportements de certains Ituriens qui se sont rebellés contre la province en prenant les armes pour tuer leurs propres frères et sœurs, note bunia-info24.com
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John Mary Ndika
