L’acteur politique Serge Samvura et président de la Fondation Maendeleo pamoja demande à la Commission électorale nationale indépendante de respecter sa promesse, celle de fermer les centres d’inscription après avoir enrôlé le dernier requérant de la carte d’électeur.
C’est en tout cas ce qu’on peut retenir d’un point de presse qu’il a animé ce dimanche 23 avril à Goma, après un séjour dans la capitale de la République démocratique du Congo. Celui-ci regrette que le taux d’enrôlement reste relativement très faible sur l’ensemble de la troisième aire opérationnelle, alors que les bureaux de la Centrale électorale pourront fermer la semaine.
“Nous avons mené un plaidoyer pour que l’enrôlement puisse se poursuivre et que le dernier requérant soit enrôlé“, rappelle-t-il.
Serge Samvura estime que les statistiques devraient aller au-delà de 100 % prévues par la Commission électorale nationale indépendante, vu la situation sécuritaire qui a favorisé un déplacement massif de la population, surtout vers la ville de Goma.
“Selon les statistiques que nous avons, nous avons constaté que le taux d’enrôlement est relativement faible. Bien sûr, elle peut être élevée auprès de la CENI autour de septante pourcents (70%) mais en réalité, peuvent aller même au-delà de 100% parce qu’il y a eu beaucoup de déplacés internes et il y a eu beaucoup d’exodes vers la ville de Goma. On devrait même aller au-delà de 120 % des statistiques de la CENI.“
Au sujet des territoires de Rutshuru et de Masisi, jusqu’ici épargnés de ces opérations, cet acteur politique demande aux autorités de rapidement trouver solution au déficit de nombre d’enrôlés dans ces entités car, pense-t-il, il serait impossible d’aller aux élections sans ces deux territoires.
Serge Samvura appelle tous les acteurs politiques, ceux de la société civile et d’autres de mener des plaidoyers à faire front commun, afin d’aboutir à l’enrôlement de chaque requérant de la carte d’électeur surtout dans la ville de Goma qui doit dépasser le 100% de la CENI.
GM depuis Goma
