L’armée loyaliste explique la chute de Ntamugenga par le souci d’attirer les terroristes dans un endroit où la population sera loin des affres de la guerre qui les oppose depuis jeudi 20 octobre sur l’axe Rangira-Rwanguba-Tchengerero et Ntamugenga (Nord-Kivu) où les opérations se poursuivent depuis ce dimanche.

À en croire le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko, contactée par nos confrères de Kinshasa, l’intention des éléments des FARDC était d’éloigner les terroristes des zones où se trouvent la population afin de leur permettre d’en finir une fois pour toute.

“ La tactique a voulu qu’on attire beaucoup plus l’ennemi en profondeur et c’est là que nous sommes en train d’en finir avec ces terroristes et leurs alliés du Rwanda de manière à ne pas tuer notre population ”, rapporte cette source.

Pour l’armée, il était difficile de combattre l’ennemi dans une zone où la population se trouvait pour éviter que la cité toute entière entre dans ce berceau de la guerre.

“ C’est une grande cité. Il y a un grand nombre de notre population. On ne pouvait pas nous laisser emporter par la manœuvre qui voulait nous imposer l’ennemi. Qu’on se batte en pleine cité”, a indiqué le porte-parole des opérations Sokola 2.

D’autres sources, par ailleurs, renseignent que les affrontements se sont intensifiés vers Kanyabusoro et Kazuba où les éléments de l’armée loyaliste fixent une attaque des terroristes du M23, une situation qui a occasionné un déplacement en cascade de la population vers notamment Buruma, Katale, Nkokwe et Kabaya sans citer ceux qui optent pour le camp militaire de Rumangabo.

Guerschom Abasi depuis Goma

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