Le bureau de la coordination des affaires humanitaires, OCHA, dans son rapport en collaboration avec les partenaires humanitaires, couvrant la période du 1er au 30 septembre 2024, dénombre à 2,57 millions les personnes déplacées au Nord-Kivu. 

Aperçu de la situation

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La situation sécuritaire dans le territoire de Masisi reste marquée par la poursuite des attaques et des affrontements entre groupes armés. Plus de 48 maisons incendiées lors d’attaques contre les populations à Kaniro le 3 septembre, suivies d’intenses combats entre des groupes armés du 8 au 10 septembre. Ces incidents ont forcé plus de 5 700 personnes à fuir vers Busihe.

Les hostilités se sont poursuivies avec des affrontements dans les localités de Kisuma, Kibabi et Katoyi, entraînant de nouveaux déplacements de population et une restriction de l’accès humanitaire. Le 17 septembre, rapporte le document, des combats à Lukopfu ont provoqué des déplacements supplémentaires vers Katale et Masisi, où plus de 200 000 personnes se trouvent déjà dans des sites d’accueil.

Au 31 août 2024, plus de 590 000 personnes avaient fui les violences dans le territoire de Masisi, soit 24 % de l’ensemble de la population de déplacés au Nord-Kivu, poursuit ce rapport consulté par buniaactualite.cd.

Dans le Rutsutu, depuis début septembre, des affrontements entre différents groupes armés se sont poursuivis dans les chefferies de Bwito et de Bwisha.

Entre le 11 et le 17 septembre, des combats ont entraîné un déplacement de population estimé à près de 44 500 personnes (8 893 ménages), notamment dans les zones de santé de Birambizo et de Bambo, chefferie de Bwito.

Bien qu’une accalmie relative ait permis le retour d’environ 50 % des déplacés à la fin du mois de septembre, la situation demeure instable. La proximité des positions des parties au conflit pose un risque constant de nouvelles violences armées.

Rédaction

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