Après le meurtre d’un aide-chauffeur par un élément de la police nationale congolaise à Mambasa, territoire de la province de l’Ituri, des interrogations ne cessent de s’enregistrer par rapport à ce drame et sur son auteur. Des voix s’élèvent même pour solliciter des sanctions sévères contre le meurtrier.
Selon l’administrateur du territoire, l’auteur de cet assassinat est toujours en fuite. La police nationale congolaise, commissariat territorial de Mambasa, a cependant mis la main sur un policier. Il s’agit de celui qui dirigeait ou mieux, le chef de convoi, selon l’autorité territoriale.
Le meurtrier s’est enfui après le forfait en se créant une brèche, renseignent des sources locales.
« On n’a pas arrêté deux policiers, on a arrêté un policier. L’auteur est en fuite. C’est le chef de mission qui est arrêté », confirme à buniaactualite.cd ce lundi après-midi le commissaire supérieur principal Jean-Baptiste Muyapandi, administrateur du territoire de Mambasa.
Au commandement de la police, commissariat territorial l’on rassure plutôt le contraire, en affirmant que l’auteur est bel et bien aux arrêts. Le meurtrier s’était enfui et arrêté quelques heures plus tard.
« Il avait fui et le matin il a été arrêté. Le policier qui a tué et bel et bien arrêté », rassure le commissaire supérieur principal Zombo Prosper, commandant de la police à Mambasa, répondant à nos questions, toujours ce lundi après-midi.
Le meurtre, ou du moins l’assassinat d’un aide-chauffeur des expatriés chinois remonte à la nuit du samedi au dimanche 7 avril 2024. Un élément de la police, a décidé de tirer sur lui au niveau de la barrière de FONER en plein Mambasa en Ituri où ils étaient censés passer la nuit.
M. Ramazani, chef de cette localité, évoque une possible incompréhension entre le criminel et la victime quelques minutes plus tôt. L’hypothèse de la « dispute » n’est pas écartée par le chef de l’exécutif territorial.
Le camion, en provenance de Bunia, transportait de l’essence. En attendant, la société civile de Mambasa Mugeni Yuma demande même que la peine de mort soit appliquée pour servir d’exemple.
L’auditorat militaire dans la région ne s’est pas encore prononcée sur l’arrestation ou pas du principal suspect dans cette affaire.
Rédaction