4 janvier 1959, 4 janvier 2023. Soixante-quatre (64) ans jour pour jour depuis le spectacle triste au stade des Martyrs où plusieurs personnes avaient perdu la vie suite à la réclamation constate de l’indépendance. S’exprimant à cette occasion, le Professeur Dady Saleh demande que cette journée “soit encore mieux commémorée.”
Pour ce Professeur d’universités, cette attitude prise par tous ces martyrs ressemble à cette qui est aujourd’hui pratiquée par les acteurs de la société civile dont les mouvements citoyens et les groupes de pression.
“C’est la révolte et que les marches, un peur pacifique où on doit réclamer nos indépendances ou bien les droits des Congolais, ne commence pas aujourd’hui et que tous les historiens et tous les spécialistes sont d’accord que cela a été un des éléments déclencheurs de l’indépendance une année et demie après.”, souligne-t-il.
Et d’ajouter :
“Nous demandons que cette journée soit encore mieux commémorée. C’est vrai que c’est une journée chômée et payée, bien déclarée mais nous sentons que nous pouvons faire mieux. C’est une journée qui devrait vraiment démontrer qu’on a encore besoin de maximum de patriotes, de maximum de congolais capables de savoir réclamer leurs droits“, renchérit-il.
Dady Saleh regrette que les hommes au pouvoir n’accordent pas une place considérable au “patriotisme”. Il attribue cette attitude à la peur de subir des pressions populaires qui enleveraient le pays du joug du néo colonialisme.
Le Professeur d’universités salue la mémoire de tous ces martyrs tombés pour le bien-être commun dont le colonel Mamadou Ndala Moustapha, Luc Nkulula, Laurent Désiré Kabila et aux côtés de ceux-ci, tous les héros vivants qui combattent nuit et jour pour sauvegarder la patrie.
GM Abasi depuis Goma
