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    La société civile forces vives de la chefferie des Djukoth s’insurge contre l’insécurité grandissante qui s’installe dans cette partie du territoire de Mahagi en Ituri, province du Nord-Est de la République démocratique du Congo sous une administration spéciale depuis plus de 2 ans.

    Pour dénoncer cette situation, cette structure citoyenne décrète l’incivisme fiscal et 3 journées de deuil, en datant de ce samedi 16 mars 2024 sur l’ensemble de cette chefferie.

    L’assassinat d’un jeune est un cas qui fait déborder le vase. En effet, un civil a été abattu à Panduru le jeudi 14 mars. Un forfait attribué à un élément des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

    Condamnant cet énième cas, cette structure citoyenne exige la levée de ces mesures par l’arrivée dans la région des animateurs de l’état de siège pour établir les responsabilités dans ce cas de meurtre.

    La levée des « barrières illégales tenues par des agents de l’ordre » est également recommandée. David Adubang’o, sous-coordinateur de la société de Djukoth, s’attend aussi à la prise en charge des funérailles par l’état de siège.

    « Est-ce que c’est à la population de piquer des agents de l’ordre ? Comment était-il formé ? Comment un civil doit-il se comporter devant un militaire ? », s’interroge-t-il.

    Les discussions entre l’administration militaire territoriale et cette structure citoyenne seraient en cours pour trouver une voie de sortie apaisée, apprend buniaactualite.cd

    Rédaction

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