C’est un voyage à l’intérieur, un rendez-vous avec soi-même. Dans le « Petit miroir », son auteur, Constant Maki revisite son passé jalonné de roses et d’épines.
Pour lui, le miroir, accroché au mur, est un lieu d’imagination, d’évaluation et de méditation. Autant pour les lecteurs, lectrices qui peuvent s’y identifier.
« Petit miroir », est le deuxième ouvrage de Constant Maki, publié depuis le 22 mai 2024. Un récit entre les rires et les armes.
Ayant préfacé l’ouvrage, le professeur à l’université de Bunia Émile Dhekana Ts’rba Malua survole le livre : [Petit Miroir reflète l’image de bon nombre de souvenirs que l’auteur a bien voulu exposer au travers d’une versification pointue. Pour commencer, éprouvant de la peine à annoncer : « Mes chers parents, je pars », il bredouille un douloureux au revoir, soutenant que loin des amis… ça fait du mal. Par la suite, il s’adresse au lecteur et circonscrit le contexte de ses écrits comme étant « sur la route de la vie », ce qui laisse à découvrir les deux facettes de la médaille en verre représentant les vers rappelant les beaux moments, à l’instar du temps d’amour, des vacances, il y a trois ans, nostalgie, les âmes sœurs, le piano, un « sèche-larmes », le somnifère magique, un peu de vin. Comme si sa joie était assez courte, il se dit être à la quête de sourire, car le revers de la même médaille peint lugubrement les tableaux d’une femme déçue, l’hiver du printemps, les larmes sur guitare, le crépuscule d’amour, la perfidie, la trahison, un frère méchant, une fausse amie (…)].
Peu avant le « Petit miroir », Constant Maki venait de publier aux éditions Edilivre (Paris), « Abbatoir aux cris humains », un recueil de poèmes qui décrit et dénonce les atrocités à l’Est de la RDC.
Né le 02 février 1996 à Lopa, Constant Maki Utcha est un écrivain originaire de la province de l’Ituri. Après la propédeutique spirituelle et les études philosophiques à Kisangani, il a défendu sa mémoire sur la problématique de la musique dans la société moderne. Une analyse de la philosophie de la nouvelle musique de Théodore Adorno. Actuellement, il poursuit ses études actuellement au théologat Saint Cypyde Bunia, se concentrant notamment sur la musique dans ses recherches artistiques.
Vérité Johnson