Depuis le mardi 18 mars 2025, des miliciens de la CODECO ont engagé des combats violents contre des militaires de l’Uganda People’s Defense Force (UPDF) dans la région de Djugu, pour des raisons encore inconnues. Ces affrontements se sont poursuivis ce mercredi 19 mars dans la zone de Fataki, perturbant gravement la circulation sur la route nationale numéro 27, axe Pimbo-Mahagi. Selon des sources locales, une trentaine de véhicules sont bloqués à Djugu centre en raison de ces violents combats.
Des témoins dans la zone, contactés par buniaactualite.cd, font état de pertes humaines des deux côtés, mais il reste difficile d’établir un bilan précis en l’absence de déclarations officielles des autorités sécuritaires. Quelques heures après les événements, l’armée nationale de la RDC (FARDC) en Ituri a annoncé que la situation s’était stabilisée et que le calme était revenu, promettant de fournir davantage de détails dans les heures à venir.
L’administrateur policier de Djugu avait confirmé l’affrontement dès le mardi 18 mars, tout en déplorant l’entrée « brutale » des militaires ougandais dans sa juridiction. Ces derniers auraient forcé un barrage pour accéder au territoire de Djugu en provenance de Mahagi, où ils sont également stationnés.
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Cependant, des sources locales à Fataki indiquent que les combats se poursuivent, bien qu’il soit difficile d’en savoir plus à ce stade. Par ailleurs, l’acteur politique proche de l’état de siège Luc Malembe a mis en garde contre la présence de l’armée ougandaise, qui pourrait selon lui raviver les tensions interethniques dans la région. Il a souligné que les risques étaient connus et que personne ne pourrait dire qu’il n’avait pas été prévenu.
La rédaction suit de près l’évolution de la situation.
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Rédaction