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    Remise volontaire des armes, ce mercredi 15 janvier 2025, par le mouvement d’autodéfense issu de 5 communautés victimes de l’Ituri à Mabanga dans le territoire de Djugu situé au nord de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri au nord-est de la République démocratique du Congo. Remise des armes lourdes et légères par un groupe d’autodéfense.

    Des éléments de ce mouvement armé, ont remis au total, 87 armes, dont 85 AK-47, une roquette et une PKM, auprès de la 32ᵉ ème région militaire de l’Ituri et du Haut-Uele.

    La motivation, selon le porte-parole de ces autodéfenses, est la promesse du gouvernement de l’état de siège qui leur a rassuré de la sécurisation entière de la population et de ses biens.

    « Nous sommes ici pour une cérémonie du désarmement volontaire. Nous, étant un groupe armé, qui avons pris les armes en retard, voudrions montrer cette volonté aux autres en commençant à déposer les armes pour prouver que, tous nous avons besoin de la paix en Ituri. Nous avons remis 85 AK 47, une roquette, quelques bombes et une PKM », a laissé entendre Jean-Marie Ngadjole DZ’difu après cette opération menée par l’armée en présence d’une équipe du P-DDRCS/Ituri.

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    Et d’ajouter dans des propos parvenus à buniaactualite.cd :

    « Ce qui nous a motivés aujourd’hui, c’est après plusieurs pourparlers avec le gouvernement provincial. Il nous a garanti qu’il a déjà pris ses devoirs en main, ceux de sécuriser la population et de sécuriser aussi. Et comme ça, nous avons dit que nous allons déposer les armes parce que nous les avons prises à cause de l’insécurité qui était dans nos milieux. »

    Remise des armes lourdes et légères par un groupe d’autodéfense. Outre ces armes, au-moins 600 indices militaires ont été également remis, mais les recommandations sont nombreuses, entre autres sensibiliser d’autres groupes armés aussi à déposer leurs armes, mais aussi renforcer l’effectif militaire pour étouffer toute menace pouvant subvenir d’une autre milice.

    « Nous avons dit au commandant de région de nous envoyer un effectif conséquent des FARDC pourvu qu’on place ces militaires dans les limites de nos villages avec les entités contrôlées par la CODECO, et nous allons dégarnir ces positions et nous allons encore déposer les armes », poursuit ce porte-parole des autodéfenses issues des communautés Hema, Nyali Kilo, Mambisa, Alur et Ndo-Okebo.

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    Au finish, M. Ngadjole a sollicité auprès des partenaires du gouvernement congolais le financement de certains projets pouvant aider ces démobilisés. Mais, promet-il, en cas de menace extérieure venant d’un autre groupe armé, les autodéfenses encore dans les lignes de front vont réagir afin de protéger leurs entités.

    Signalons que ces éléments avaient, pour la première fois, adhéré au processus de paix avec l’État congolais le 29 janvier 2024. C’était devant les autorités provinciales, du P-DDRCS/Ituri et de la Monusco au terrain de l’EPO ville.

    Nickson Manzekele

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