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    La société civile de l’Ituri monte au créneau pour dénoncer ce qu’elle qualifie de “ crimes de masse ” commis par les groupes armés actifs dans cette province.

    Dans un message de ras-le-bol adressé au chef de l’État, cette structure citoyenne dresse un bilan de 11 civils tués par les groupes armés en l’espace de 5 jours, dont 9 à Djugu par les miliciens de la CODECO et 2 autres à Irumu tués par la milice FPIC, ainsi que plusieurs autres dégâts, notamment l’interruption de la circulation sur la RN27 au niveau de Fataki, l’incendie des maisons de la population dans cette même localité de Fataki et ses environs et des hôpitaux vandalisés dans d’autres coins de Djugu.

    Ce même document signé par Dieudonné Lossa Dhekana, coordonnateur provincial de cette structure recommande à l’Etat congolais d’éradiquer les groupes armés actifs en Ituri, de rouvrir sans délai la route nationale numero 27, d’accélérer le processus DDRC en faveur de tous les miliciens, de relever tous les officiers militaires et les responsables des bases logistiques de la province, de mener un audit en urgence sur les frais alloués aux opérations militaires en Ituri.

    La société civile exige également une mission d’itinérance des autorités provinciales dans certaines localités de Djugu pour compatir avec les populations affectées, avant de donner 1mlis à tous les élus de cette province pour regagner Bunia en vue de s’occuper de la situation sécuritaire.

    D’ici Lundi 19 avril 2021, s’il n’y a aucune réaction, la société civile, forces vives de l’Ituri menace de décréter trois journées ville morte, suivies d’autres actions de grande envergure.

    Marcus Jean Loika

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