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    vendredi, 13 décembre 2024

    Drapeau du parti FPDC
    Image d’archives
    Le front patriotique pour la démocratie au Congo, FPDC en sigle, un ancien groupe armé de l’Ituri devenu parti politique , dénonce son dédoublement entretenu par le ministère de l’intérieur et déclare son retrait du processus électoral qu’il juge peu crédible.

    David Unyertho, son président national élu à la suite d’un congrès organisé à Bunia l’année dernière, se dit surpris de constater que sur la nouvelle liste des partis autorisés à fonctionner en RDC, publiée au journal officiel le 09 juin dernier par le ministère de l’intérieur, son parti se retrouve aligné au sein du regroupement politique de la majorité présidentielle et attribué à un homme inconnu de la base comme président national.

    Ce parti avait déjà pourtant adhéré au sein de la plate-forme Ensemble pour le changement de Moïse Katumbi et affirme avoir aligné des candidats dans plusieurs circonscriptions du pays et payé leurs cautions.

    «C’est nous qui gardons les statuts et règlement intérieur du parti. Il y a un groupe d’individus appartenant à la majorité présidentielle qui se sont arrogé le pouvoir de vouloir détourner notre parti. C’est de l’escroquerie politique» a-t-il lâché devant la presse locale.

    Joint au téléphone depuis Kinshasa par nos confrères de radio Okapi, Faustin Uma, accusé d’avoir détourné le parti, qualifie «d’irregulier» le congrès qui s’était tenu à Bunia et qui avait porté son rival David Unyertho à la tête du FPDC.
    tout en affirmant qu’il reste le seul président du parti, il n’a pas cependant été capable d’expliquer comment il est parvenu à ce poste.

    Dans l’entretemps, David Unyertho affirme avoir introduit une lette de recours au ministère de l’intérieur pour tenter d’éclaircir cette situation. Mais en attendant, il annonce le retrait de son parti d’un processus électoral qu’il qualifie de «biaisé» et de «non transparent».

    La Rédaction

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