Plusieurs victimes des conflits armés ont été assistées par le Comité International de la Croix Rouge, CICR, cette année en territoire d’Irumu, particulièrement dans la zone Boga-Tchabi. A ce moment, peu d’acteurs humanitaires avaient accès à cette zone, déclare Marc Soupa, chef de la Sous Délégation du CICR Bunia.
Il s’est ainsi exprimé lors d’une émission publique animée avec des leaders d’associations des jeunes de Bunia dans la salle de l’hôtel le Tsuba.
Marc Soupa a cité plusieurs interventions du CICR en territoire d’Irumu et quelques activités ponctuelles en ville Bunia.
A cet effet, Jeef Zamatanda, coordonnateur de l’Union des jeunes pour l’eveil de la conscience a émis le vœu de voir le CICR concentrer ses efforts dans des sites des déplacés de la ville de Bunia.
Le chef de la Sous Délégation du CICR à Bunia a, en réaction à ce souhait, énuméré quelques critères qui président au choix opérationnel de cette organisation humanitaire internationale.
« Parmi les autres critères, il y aussi la question de savoir « qui d’autre a la capacité de réponse » ? A Bunia ce n’est pas l’endroit où c’est le plus difficile d’intervenir. En général, plusieurs organisations sont basées ici. Nous pouvons appuyer ponctuellement. Si nous voyons qu’il y a d’autres acteurs qui ont la capacité de répondre, nous allons leur laisser la place pour pouvoir intervenir dans des zones où moins d’acteurs auront accès » a éclairé Marc Soupa.
Des jeunes membres des groupes de pression et autres regroupements ont été satisfaits des explications fournies par le CICR.
« Nous tenons à féliciter le travail du CICR parce que le CICR est en train de faire un travail impeccable qui mérite vraiment notre encouragement » a dit dans la foulée Furaha Bonebana, porte-parole adjointe des étudiants de l’Université de Bunia.
Rappelons que le CICR est une organisation internationale qui s’assure que les victimes du conflit armé sont protégées et qui leur apporte assistance.
La Rédaction