Hon Nono Berocan, rapporteur de l’assemblee nationale
Photo d’archive
Le rapporteur de l’assemblée nationale, Nono Berocan Keraure, élu de Mahagi et notable de l’Ituri, qui séjourne à Bunia sur invitation de l’office congolais de contrôle pour prendre part à la cérémonie de l’inauguration de deux laboratoires construits l’un à Aru, l’autre à Bunia, a accordé une interview à buniaactualite.com pour passer en revue différents sujets d’actualité en province.

Par rapport à la crise qui oppose depuis un bon moment le gouverneur de province et la société civile, il affirme avoir reçu la délégation des forces vives de l’Ituri qui séjourne dans la capitale congolaise:
« La délégation de la société civile qui séjourne à Kinshasa a rencontré certaines autorités. Je les ai moi-même reçu dans mon bureau, ils m’ont présenté la liste des griefs qu’ils ont contre le gouverneur Abdallah. Ils m’ont aussi demandé si je pouvais leur arranger une audience avec le président de l’assemblée nationale, j’ai promu y travailler dès mon retour à Kinshasa » a-t-il confié, jugeant certaines des revendications de la société civile de « fondées » mais appelant au même moment à faire la part des choses:

« Certains de leurs griefs sont fondés, notamment en ce qui concerne le décollage de la province. Mais il faut voir est ce que le gouverneur a tous les moyens du gouvernement central pour mettre en œuvre sa politique. Il ne faut pas compter seulement sur la DGRPI, la régie provinciale ».

Pour cet élu du peuple, c’est la communication qui a fait défaut entre les deux parties dès le début de la crise :
« Pour moi, il y a eu déficit de communication entre le gouverneur et la société civile dès le départ. On ne peut pas gérer la province sans écouter ses administrés. Il aurait dû écouter la société civile, c’est peut être ça qui a maqué » a-t-il fait remarquer.

Concernant la pétition que la société civile affirme détenir et qu’elle compte présenter aux autorités nationales exigeant le départ du gouverneur, l’élu de mahagi approuve la démarche :
« Ils ne m’ont pas parlé de cette pétition, mais si tel est le cas, je leur souhaite toute la bonne chance. La loi reconnait à chaque citoyen ou groupe le droit d’initier une pétition » pense-t-il.

La Rédaction

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