Une double tragédie en chefferie des Bombo, dans le territoire de Mambasa, en Ituri, province du Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC). Dimanche 30 mars 2025, un incendie surprenant d’un camion citerne et une noyade ont bouleversé la communauté locale.
Incendie d’un camion-citerne : bilan humain
Un camion-citerne transportant de l’essence a pris feu lors de son déchargement dans un dépôt du village de Badengaido, situé sur la Route Nationale Numéro 4. L’incendie, provoqué par l’imprudence d’un brasero à proximité, a fait quatre victimes, majoritairement grièvement blessées.
Bakayasi Trésor (34 ans) et Moise Bahinduka, grièvement brûlés, sont actuellement hospitalisés dans des structures sanitaires locales.Tinzapa Biko Syntian, âgé de seulement 16 ans, a succombé à ses blessures ce lundi 31 mars. Pendant ce temps, Maman Sofi, épouse d’un militaire des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), est décédée sur les lieux, victime d’un arrêt cardiaque provoqué par le choc. C’est ce que rapporte la coordination de la nouvelle société civile congolaise de la chefferie des Bombo, dans une dépêche consultée par buniaactualite.cd ce lundi 31 mars 2025.
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Noyade dans la rivière Isaye
La tragédie ne s’est pas arrêtée là. Pendant que les proches membres des victimes de l’incendie du camion citerne sont encore dans la douleur, ce lundi matin, Monsieur Idoti (45 ans) a trouvé la mort en tentant de traverser la rivière Isaye pour se rendre à son champ. Il a glissé d’un tronc d’arbre servant de pont improvisé et a été emporté par le courant. Son corps a été repêché quelques heures plus tard, rapporte la NSCC.
Face à cette double tragédie, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) dans cette partie du territoire de Mambasa a lancé un appel pressant aux autorités. Elle exige :
Des mesures de sécurité strictes pour les dépôts de carburant, afin de prévenir de futurs incendies.
L’intervention du service de l’économie pour réglementer ces dépôts.
La construction de ponts sur la rivière Isaye, afin de sécuriser les déplacements des agriculteurs, qui représentent 60 % de la population locale.
L’intervention des services des hydrocarbures et de l’environnement, afin de faire respecter les normes de sécurité. Un cri d’alarme pour la sécurité et le développement local.
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Rédaction