Les armes sont toujours visibles entre les mains des éléments de la FRPI et FPIC, même dans des lieux publics. Ceci malgré l’interdiction du gouverneur militaire et l’existence du processus de Désarmement amorcé par le gouvernement Congolais.
Les groupes armés locaux signataires d’acte d’engagement au processus de paix œuvrant dans le territoire d’Irumu en province de l’Ituri, continuent donc à circuler « librement » avec leurs armes. Pourtant, lors du lancement officiel de processus de désarmement à Diango (près de Bunia), le gouverneur militaire avait formellement interdit la circulation des armes aux miliciens.
L’administrateur du territoire d’Irumu, le colonel Jean Siro Simba Nsimba Bunga rappelle à l’ordre et au respect de la décision de sa hiérarchie. Pour lui, il y a nécessité que ces hommes armés soient prêts pour déposer leurs armes.
“ Vous devez vous tenir prêts à rendre les armes dans les sites de désarmement et éviter de diffuser les messages de la haine au nom de la communauté, de peur de l’a victimiser », a dit l’autorité territoriale.
Dans l’entre temps, il déplore l’accentuation des violences armées par des éléments de la milice FPIC dans des entités du territoire d’Irumu.
“ Le comité local de sécurité d’Irumu condamne les exactions contre la population civile par les éléments de FPIC dans plusieurs localités des entités Bira, ainsi que le tronçon komanda-Bunia entre autres, le kidnapping, la tuerie, le viol et autres ”, a-t-il déploré.
Par ailleurs, il fait aussi signaler que le conflit administratif depuis belle lurette est aussi notifié entre les chefferies des
Andisoma et des Walendu Bindi. Un conflit dont les démarches de la résolution sont en cours, a rassuré ce conseil territorial de comité.
Toutes les communautés vivant en territoire d’Irumu, sont par la même correspondance appelées à se désolidariser des groupes armés, mais de faire plutôt confiance aux forces de sécurité qui sont le seul espoir pour le retour effectif de la paix.
Aimerance Ndjive
