Le lundi 13 novembre 2023 marque le premier jour sans activités scolaires sur l’étendue d’Irumu, l’un des territoires de la province de l’Ituri à l’est de la République Démocratique du Congo.
En tous cas, les bleus et blancs n’ont pas été visibles comme à chaque fois aux grands centres comme à Komanda dans la chefferie de Basili.
Les enseignants locaux ont débuté, depuis ce lundi 13 novembre, le mouvement de « grève sèche en durée indéterminée » sur toute l’étendue de ce territoire. Une décision prise à l’issue d’une assemblée générale tenue le samedi 11 novembre à Komanda.
À travers ces actions, ces professionnels de la craie blanche réclament notamment la délocalisation de leur paie de la Caritas vers une autre banque, leurs arriérés de deux mois.
“ Nous rappelons encore une fois les défis qui rendent pénibles les activités scolaires et la vie des enseignants (ainsi que dépendants): le retard exagéré de paie de salaire de la part du gouvernement incluant celui de septembre et octobre en complicité avec ses la CARITAS et la B.C.D.C, la non considération des numéros matricules jadis attribués aux enseignants non payés, l’inégalité de la zone salariale (…) ”, a déclaré Baraka Kilimani, rapporteur de l’intersyndical d’Irumu qui a lu le procès verbal de l’assemblée générale extraordinaire de ces enseignants.
Le mouvement de grève « ne sera levé le jour où toutes les revendications trouveront gain de cause », concluent ces enseignants.
Il fallait attendre plusieurs jours pour voir les élèves du territoire d’Irumu débuté l’année scolaire 2023-2024. Pour cause, les mêmes enseignants avaient déclenché un mouvement de grève avec les mêmes revendications qui jusqu’ici n’ont jamais trouvées gains de cause. Aucune autorité de ce secteur éducationnel ne s’est encore prononcé quant à ce.
Rédaction