La candidate à la présidentielle du 20 décembre dernier, Marie-José Ifoku, appelle à la retenue des uns des autres, pour éviter toute escalade de violences et de tribalisme qui peut surgir au lendemain du scrutin, émaillé de plusieurs faiblesses de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Dans un communiqué de presse, l’unique femme à avoir concouru jusqu’au bout reconnaît que les élections ont brillé par des irrégularités, qui ont sensiblement biaisé les droits de vote de la population congolaise.
« Nous déplorons fermement ces actes et condamnons toute forme de violence, particulièrement à l’égard des femmes et des enfants« , écrit Marie-Josée Ifoku, avant de marquer sa conscience « des inquiétudes et des tensions que cette situation suscite au sein de la population« .
Elle exhorte l’ensemble de la population à continuer à faire preuve de « résilience et discernement » pour préserver la stabilité de la République démocratique du Congo. « J’en appelle à la retenue, à la maturité et à la responsabilité« , insiste la candidate.
Consciente des enjeux, Marie-Josée Ifoku invite la classe politique et le peuple congolais à l’unité dans un esprit civique de dialogue et de respect mutuel, tout en rappelant que le pays a plus besoin d’un engagement collectif pour surmonter les épreuves dont il fait face, afin de bâtir un avenir prospère et une stabilité dans la région des Grands-lacs.
Rappelons ici que la République démocratique du Congo navigue dans la fièvre de la publication des résultats partiels par la Commission électorale nationale indépendante et cela, malgré le fait que les dernières entités à passer aux urnes, l’ont fait le dimanche 24 décembre dernier.
Guerschom Mohammed