Le centre congolais de lutte anti-mines CCLAM, coordination de l’Ituri, vient de clôturer ce mercredi 18 septembre 2024 un atelier de formation et de développement des outils de sensibilisation.

Pendant trois jours, les participants ont été formés sur l’éducation aux risques de mines et restes explosifs dans la communauté.

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D’après le formateur Mathieu Badibanga, l’idée était de former les formateurs sur les engins explosifs, leurs caractéristiques, mais aussi les risques qu’ils peuvent présenter à la communauté.

« Nous avons fait de vous aujourd’hui des formateurs provinciaux pour qu’au retour vous puissiez aller faire la même chose dans vos communautés. Il faut contextualiser cette sensibilisation par rapport à vos milieux pour diminuer les risques dus aux mines et restes explosifs », a-t-il indiqué.

Cette formation marque également l’implantation de CCLAM en Ituri, un service de l’État congolais qui travaille dans la lutte contre les engins explosifs, comme les mines et les restes explosifs.

Maître Dieudonné Tabani, coordonateur provincial de ce service, plaide cependant pour l’accompagnement de ce service au niveau provincial afin de pérenniser ce genre de formation en faveur de la communauté Iturienne, ce qui limitera les dégâts dus aux explosifs.

« Le service de CCLAM est nouveau en Ituri et attendu par la population. Nous avons besoin de l’appui du gouvernement provincial afin de permettre à ces formateurs qui ont acquis cette connaissance de passer ce message partout dans la communauté où il y a des risques », a-t-il plaidé.

Cette formation a été marquée par la présence de la conseillère du gouverneur militaire en la matière, Madame Jeanne Alasha, qui a plaidé pour la mise en pratique des notions apprises et l’efficacité de ce service sur le terrain.

« Il faut que le service soit efficace, le gouverneur militaire attend le rapport de service en présentant des projets concrets en faveur de la population pour que le gouverneur appuie, et surtout que la priorité, c’est la sécurité des populations », dit-elle.

Il faut le dire, cette première étape de formation a été organisée grâce à l’appui de l’UNICEF avec des participants issus des différentes structures et organisations qui œuvrent dans la protection des droits de l’homme.

Marcus Jean Loika

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