Un élément de la police nationale congolaise (PNC) s’est tiré une balle dans sa propre bouche le matin de ce jeudi 03 Octobre 2022 dans la cour du commissariat de la police de la commune rurale de Mongbwalu au quartier DC6, dans le territoire de Djugu.
Grièvement blessé à la bouche, il a été amené d’urgence à l’hôpital général de référence de la place pour des soins appropriés, où il a malheureusement rendu l’âme quelques minutes après.
Selon le commissaire Bradock, commandant intérimaire du commissariat de la police nationale congolaise dans cette partie de la province de l’Ituri, le policier a commencé à tirer des coups de balles pendant que ses compagnons d’armes s’étaient déjà rangés devant le bureau du commissariat pour la parade.
“ Nous étions en pleine parade, l’adjudant de compagnie se préparait pour m’accueillir et j’étais prêt pour faire mon entrée à la parade. J’étais encore ici au bureau, j’ai entendu des coups de feu, j’ai pas compris, moi-même je m’étais étonné, je me suis dis, c’est l’ennemi qui est entré ou comment ? Mais en m’assurant de la situation, c’est notre policier, lui-même qui est venu, il a commencé à tirer ça et là. Il s’est tiré lui-même une balle ”, a-t-il confié.
Il regrette, cependant, l’acte de cet élément de la PNC, estimant “ qu’il n’y a pas de raisons qui puissent expliquer son acte. Même si il avait encore de l’arme dans ses mains, c’est parce qu’il venait de la patrouille ”, s’est-il indigné dans un échange avec buniaactualite.cd
Aucun autre cas de personnes blessées n’a été signalé parmi les éléments de la police nationale congolaise qui s’étaient rassemblés pour la parade. Son corps a été acheminé aux membres de sa famille, car le règlement militaire n’autorise pas les hommages à ses agents ayant trouvé la mort dans pareilles circonstances.
Il appelle toutes les unités de la police sous son commandement à la discipline qui est la mère des armées et à respecter les consignes édictées par les autorités.
Il y a quelques mois, un autre élément de ce service de sécurité avait déclenché devant le bureau du commissariat de Mongbwalu, une grenade qu’il détenait. Lui-même grièvement blessé, il avait aussi rendu l’âme après avoir été transféré à l’hôpital général de référence de la place pour des soins. D’autres policiers, notamment capitaine Paluku, commandant intérimaire du commissariat de la PNC-Mongbwalu s’en étaient sortis avec des graves blessures.
La Rédaction
