Des bourbiers quasi interminables sont à la base du calvaire des usagers routiers ces derniers jours. Plusieurs centaines de véhicules fréquentant la route nationale numéro 4, axe Niania-Kisangani traversent une situation pénible avec leurs passagers et marchandises. Difficulté d’avancer suite au délabrement remarquable de cet axe routier.
Niania-Kisangani, route qui quitte la province de l’Ituri à celle de la Tshopo, nécessite plus d’une semaine pour relier les deux entités. Pourtant, quelque temps plus tôt, il ne fallait qu’entre deux et trois jours pour le faire. Des dizaines de bourbiers, sur une route peu maintenue à son état, sont la principale cause de ce changement de situation.
« De Niania à Bafwasende, l’on dénombre plus de 300 véhicules bloqués. Les usagers en souffrent », s’est alarmé à la presse, un acteur de la société civile dans la région qui attend une réponse urgente des autorités.
Les usagers qui sont surpris négativement de cette dégradation de la route sont exposés à plusieurs dangers permanents, surtout sur le plan sanitaire.
« Tout ce que j’avais prévu en route est fini. Nous avons parfois même la difficulté d’accéder à l’eau potable, manger même pose problème…. », s’est inquiété un voyageur contacté par buniaactualite.cd ce jeudi 07 novembre, qui venait de passer son cinquième jour sans atteindre Kisangani.
Pendant ce temps, certains observateurs souhaitent que les dirigeants de la province de l’Ituri et de celle de la Tshopo s’unissent pour répondre de façon commune à cette situation qui limite gravement la circulation entre les deux entités.
Plusieurs routes nationales en République démocratique du Congo sont délabrées, surtout dans la partie Est du pays, trop dépendantes du trafic routier. Un besoin pressant pour une politique de réhabilitation, si le pas de maintenance de ces routes s’avère indispensable.
Rédaction