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    Feu le capitaine “Sarkozy” avant sa mort
    Photo d’archive
    Le capitaine de police Nicolas, mieux connu sous le nom de Sarkozy, commandant de la police de proximité ville de Bunia, est mort ce jeudi 15 mars en début d’après-midi, alors qu’il défendait le ministre provincial de la fonction publique, victime d’un lynchage au camp des déplacés venus de Djugu et installés près de l’hôpital général de la capitale de l’Ituri.
    Le colonel Prosper Zombo, commandant de la police urbaine qui confirme la nouvelle, a indiqué que le défunt a été atteint d’une pierre au front, lancée par des déplacés qui voulaient la mort du ministre, le prenant pour un chef Lendu.

    Du coup, une vive émotion a gagné les policiers de Bunia.
    En effet, le capitaine Sarkozy était l’un des officiers les plus populaires et les plus respectés par ses collègues et même par la population de Bunia.
    Ces derniers, des policiers de rang en majorité, accompagnés de leurs femmes et d’autres curieux parmi les habitants de la ville, larmes aux yeux, ont accouru nombreux devant la morgue de l’hôpital général ou le corps a été acheminé, pour pleurer ce jeune officier, très connu pour sa rigueur et ses uniformes bien en place.
    La même émotion est visible au sein de l’opinion à Bunia.
    Immédiatement après l’annonce, les réseaux sociaux ont été inondés de ses photos et des messages d’émotion et de compassion.

    Quant à la situation au lieu du drame, policiers et déplacés se regardaient encore en chiens et chats au moment où notre reporter a quitté l’endroit. Les policiers reprochent aux déplacés d’avoir abattu « injustement » leur collègue, tandis que ces derniers ne pardonnent pas aux policiers d’avoir laissé « échapper » celui qu’ils considèrent à tort comme « leur bourreau »

    La Rédaction

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