Emmanuel Ramazani Shadari, candidat FCC à la présidentielle
Photo d’archives
Quelques heures seulement après l’annonce du choix fait par le président Kabila de ne pas participer aux élections présidentielles prochaines comme la constitution le lui interdit, en désignant Emmanuel Ramazani Shadari comme son dauphin qui va endossé la candidature de la majorité au pouvoir aux dites échéances électorales, les réactions des acteurs politiques n’ont pas tardé à Bunia.

A la majorité présidentielle, on salue « la cohérence dans l’attitude du Chef de l’État qui a tenu à respecter la constitution. Steve Sengida, cadre du parti politique AFDC membre de cette famille politique du président Kabila n’a pas caché sa satisfaction.

« Nous avons un sentiment de satisfaction au vue de la cohérence dans l’attitude du chef de l’État. Il a Honoré sa parole, il est resté le même depuis le début du second mandat, il avait dit qu’il respectera la constitution » a-t-il fait savoir au cours d’un entretien avec buniaactualite.com

Du côté opposition, on se félicite d’une « victoire » pour avoir réussi à contraindre Kabila à respecter la constitution.
Luc Malembe, porte-parole de Ensemble pour le changement en Ituri affirme cependant que Emmanuel Sadari n’est pas de taille à affronter l’opposition.

« C’est une victoire pour nous qui avons lutté pendant des années pour empêcher par tous les moyens, et au prix d’énormes sacrifices, Kabila à briguer un troisième mandat en violation de la constitution. Il faut dire cependant que ce candidat choisi par la majorité au pouvoir n’est pas de taille à nous faire peur nous de l’opposition. L’opposition n’a même pas besoin d’une candidature unique pour battre Shadari » a-t-il déclaré.

Les tractations pour désigner le candidat de la majorité au pouvoir ont commencé il y a quelques jours et le suspens entretenu autour de cette question a poussé plusieurs analystes à craindre une possible candidature de Joseph Kabila alors que la constitution ne l’autorise pas. Cette désignation de Emmanuel Shadari, annoncée le 08 août par le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, est venu mettre fin à ce débat.

La Rédaction

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