Affectés par les conflits, les pygmées sont forcés de s’adapter à un nouveau mode de vie : « vivre en plein soleil ». L’activisme des rebelles ougandais de l’ADF ne les épargne cependant pas, en couvert comme en milieux ruraux.
Irumu, l’un des territoires où vivent cette communauté minoritaire, est sous la menace ennemie, dont les terroristes ADF. Les pygmées sont aussi pris pour cible.
Le 6 avril 2024, dans la chefferie des Walese Vonkutu, 3 pygmées ont péri parmi les 8 victimes prises dans le filet de ces extrémistes islamistes. Un cas qui n’est pas le premier de cette plus médiatisée chefferie du territoire d’Irumu suite à l’intensification des exactions des ADF.
La société civile forces vives qui dit craindre même l’extermination de ces célèbres peuples autochtones qui sont les plus menacés dans leur abri traditionnel, la forêt. D’après elle, le dernier cas porte à 18, le nombre des pygmées tués depuis le début de l’année 2024.
« Vous savez que la population pygmée n’est pas nombreuse et son taux de reproduction est faible », exprime Dieudonné Lossa Dhekana, coordonnateur de cette structure citoyenne en Ituri.
La tuerie des pygmées par des groupes armés en Ituri remonte aux années depuis la traversée des ADF dans cette province placée sous état de siège depuis près de trois ans. Pour l’année 2023, plus de 40 cas de tuerie de cette catégorie ont été documentés, selon certains médias.
Rédaction