Hoho est l’une des agglomérations sous gestion de la ville de Bunia, chef-lieu de la province d’Ituri. Depuis peu, la criminalité et la violence urbaine prennent forme dans cette partie périphérique.
Le dernier cas est l’assassinat de Jonathan Muganiryo, taximan qui serait tué par balle, tiré par un de ses clients la soirée du 14 février 2024. Un troisième cas en l’espace de deux jours.
La veille, Espoir Matata, un jeune de 25 ans, a été blessé à la machette par des bandits dans son domicile sur l’avenue La Victoire. Un cas similaire avec Paluku Espoir qui était aussi blessé par des bandits.
La criminalité et la violence urbaine ont pris l’allure inquiétante à Hoho, au sud-ouest de la ville de Bunia. Au 9 mars, des habitants ont failli mettre fin à la vie de deux jeunes qu’ils soupçonnaient, à tort ou à raison, d’être auteurs des banditismes dans ce quartier.
Depuis la reprise de ces cas, aucun auteur ou présumé n’a été maîtrisé jusqu’ici. Un regret pour l’acteur socio-politique Placide Ucircan.
« Il n’y a même pas de cas d’arrestation des suspects qu’on a présentés devant la population pour décourager les autres. Alors nous nous posons la question : qu’est-ce qui se passe ? », s’interroge cet ancien journaliste.
Il plaide pour le renfort de l’effectif politicien à Hoho et aux environs. Le cas de Sukisa 2, gouvernorat de Mapera…
Le travail, les patrouilles sont faites. Cependant, les bandits changent aussi de stratégie pour déjouer le plan des services de sécurité, révèle Gédéon Katanabo Mulimba, chef de quartier Hoho dans un échange avec buniaactualite.cd
Face à cette explosion de l’insécurité qui touche plusieurs quartiers de la ville Bunia, le conseil urbain de la jeunesse somme les services de sécurité à restaurer au plus vite possible un climat d’entente et de paix mis en péril par des criminels qui continuent à renforcer leurs stratégies pour mener des opérations nocturnes contre les civils.
Pour Jacques Pelé Safari, il est inadmissible que les jeunes de sa juridiction puissent continuer à mourir chaque fois sous le feu des criminels, comme c’est le cas avec le jeune garçon Munganiryo.
Rédaction