La suprématie de la musique congolaise n’est plus à prouver sur l’échelle internationale. Fally Ipupa porte encore plus haut le drapeau tricolore étoilé de la RDC, comme d’autres stars ayant des origines congolaises.
En effet, Bad boy, un titre contenu dans Tokoss, premier album urbain de la mégastar africaine, est certifié single de platine, pour 30 millions équivalents de streams.
Un exploit énorme pour Fally, qui devient le premier artiste musicien congolais basé à Kinshasa certifié 5 fois or par le SNEP. ( « Bad Boy » en collaboration avec Aya Nakamura, « Kiname » en featuring avec Booba, « Trouve-la » en connexion avec Dadju et Keblack, « À Kinshasa » avec Ninho et « Fais ça bien » feat Damso).
Il détient aussi un single de diamant avec « À Kinshasa »
La RDC, c’est aussi la puissance de Ninho. Il s’est offert un double platine pour son album « N.I. », sorti il y a moins d’une année.
Ninho est détenteur du record français du nombre de singles certifiés, avec plus de 160 singles d’or, plus de 90 de platine et plus de 50 de diamant.
Damso est quant à lui récompensé par « La rue » de No Limit, où il est invité comme Gazo. Shay, la nièce de Youssoupha, est aussi récompensée ce lundi 4 mars.
Le titre « Kobe » de Fresh, sur lequel la congolaise est invitée, est certifié single d’or. Dadju vient solidifier la forteresse.
« I love You », un extrait de Héritage, l’album en commun avec Tayc, est certifié single de platine.
La musique est une des forces de la culture congolaise. Les musiciens congolais ont une grande influence. Seulement, Dadju, Fally Ipupa et Gims pèsent plus de 10 milliards de vues sur YouTube et près de 80 millions sur les réseaux sociaux cumulés.
Reconnue pour la créativité de ses artistes, la RDC s’affirme dans les secteurs de la musique, des cultures urbaines et de l’art contemporain, même si les artistes congolais créent et vivent dans un contexte de précarité et sans le soutien d’une véritable politique culturelle.
Verite Johnson