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    Une lueur d’espoir pour la paix et la cohésion sociale a brillé ce 16 et 17 octobre 2025 dans la Chefferie des Bahema d’Irumu, à Sota, sur l’analyse genre et la cartographie des conflits dans les trois groupements, notamment Loy Banigaga, Badiya et Sota. Des entités de la province de l’ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo.

    Dans le cadre d’une initiative visant à placer les femmes au cœur de la résolution des conflits, l’ONG REGED a organisé une activité de conduite d’analyse genre et cartographie dans ces groupements précités, avec l’appui du Fonds pour les Femmes Congolaises (FFC).

    Cette activité s’inscrit dans le projet « Renforcement du leadership féminin pour la consolidation de la paix dans la zone de santé de Nyankunde, Komanda en territoire d’Irumu». Elle a réuni de nombreuses mères et filles de la localité autour d’un atelier fructueux combinant l’analyse genre et la cartographie des conflits.

    L’objectif central de cette séance de travail était clair et ambitieux :

    D’identifier les inégalités de genre existantes dans les communautés ;

    D’analyser les rôles, responsabilités, besoins et priorités différenciés selon le genre ;

    De favoriser l’intégration des approches sensibles au genre dans les interventions du projet.

    Il s’agit, pour les organisateurs, d’une pierre angulaire pour construire une paix durable.

    « Cette démarche vise à impliquer davantage les femmes dans les processus de paix et à renforcer leur capacité de leadership dans leurs milieux respectifs », expliquent les responsables de REGED.

    A lire aussi : Genre et paix en Ituri : vers une participation active des femmes dans les mécanismes de résolution des conflits

    Christophe NGUNA, le chargé de projet REGED, explique : « Au-delà des mots, cette formation représente un investissement concret dans le capital social de la région. Elle s’inscrit dans les efforts continus et déterminés pour promouvoir une cohésion sociale retrouvée et un « vivre-ensemble » apaisé dans le territoire d’Irumu ».

    L’engagement et la détermination lus sur les visages des participantes à la fin de l’activité sont un signal fort : elles sont désormais en première ligne, prêtes à être des actrices incontournables de la réconciliation et de la stabilisation de leur communauté.

    Grace Kasemire

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