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    Une affaire « choquante » secoue la République démocratique du Congo ces dernières heures. Sept policiers faisant partie de l’équipe d’escorte de la Première ministre Judith Suminwa sont accusés de l’homicide du policier de circulation routière Fiston Kabeya. La justice s’est mêlée de l’affaire.

    L’affaire a été portée devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, lors d’une audience d’ouverture en procédure de flagrance, a appris l’Agence congolaise de presse samedi de source judiciaire.

    Selon les informations communiquées par le lieutenant-colonel Munongo, greffier de cette juridiction militaire, les sept prévenus ont été formellement identifiés. Il s’agit du commissaire supérieur adjoint Olivier Kanza Dunia, du commissaire supérieur adjoint Anaclet Banga, du sous-commissaire Michel Yalala Dimatundu, du sous-commissaire adjoint Mangela Beni, du sous-commissaire adjoint Libenge Kayindo, du brigadier en chef Sangwa Mulanya, et de l’App Théo Kabongo.

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    Ces agents des forces de l’ordre sont poursuivis pour les graves chefs d’accusation d’homicide prétintentionnel et de violation de consigne. La procédure judiciaire en flagrance indique que les faits reprochés ont été constatés peu de temps après leur commission, justifiant une action rapide de la justice militaire.

    Cette affaire soulève de sérieuses questions sur la conduite des membres des services de sécurité, même ceux chargés de la protection des hautes personnalités de l’État. L’opinion publique congolaise suit de près cette affaire, qui met en lumière l’importance de l’impartialité de la justice et de la nécessité de traduire en justice tout individu, quelle que soit sa position, en cas de commission d’actes criminels.

    La Cour militaire de Kinshasa-Gombe devra désormais mener les investigations nécessaires pour établir les circonstances exactes de la mort du policier Fiston Kabeya et déterminer la culpabilité des sept policiers accusés. Cette affaire intervient dans un contexte où la question de la discipline et de la responsabilité au sein des forces de sécurité est régulièrement débattue en République démocratique du Congo.

    Rédaction

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