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    Inquiétude à Kinshasa après la mort tragique du Brigadier de Première classe Fiston Kabeya de la Police Nationale Congolaise, affecté à la Police de Circulation Routière. Selon des sources judiciaires rapportées par des journalistes et médias kinois ce mercredi 2 avril 2025, les membres de la garde de la Première ministre, Judith Suminwa accusés d’être impliqués dans l’incident, ont été arrêtés et mis à la disposition de l’auditeur militaire pour enquêtes.

    Le décès du policier est survenu après une altercation avec des membres de l’escorte de la Première ministre, un événement qui a secoué l’opinion publique et a suscité des interrogations sur les circonstances exactes de cet acte. En réponse à ce drame, le Cabinet de la Première Ministre a publié un communiqué le 1er avril 2025, exprimant sa tristesse et ses condoléances à la famille de la victime.

    La Première ministre a également rassuré le public que la justice militaire avait déjà pris l’affaire en main et qu’une enquête était en cours pour faire toute la lumière sur cet incident tragique.

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    Cependant, la réaction de la Première ministre a été perçue par certains comme insuffisante face à la gravité de l’affaire. Le professeur Laurent Onyemba, avocat, a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux, soulignant la lenteur de la réponse officielle de Mme Suminwa, et demandant une prise de responsabilité plus claire. Il a notamment déclaré : « Je ne m’explique pas le silence de Mme la Première Ministre. Il s’agit ici d’une vie humaine fauchée. Nous sommes à Kinshasa, pas à Bukavu ? »

    Il a également ajouté que ce meurtre est un “réflexe de la déliquescence de notre État” et a estimé que l’affaire montre une dégradation profonde de l’autorité et de la discipline au sein des institutions.

    Dans la capitale, plusieurs voix se sont élevées, certaines allant jusqu’à appeler à la démission de la Première ministre pour sa gestion de ce dossier, soulignant le manque de transparence et de communication sur une affaire qui suscite une grande indignation parmi la population.

    Des médias kinois rapportent que les réactions continuent d’affluer, créant une pression supplémentaire sur le gouvernement de la RDC pour prendre des mesures fermes et garantir que justice soit rendue.

    En attendant les conclusions de l’enquête, la population reste dans l’attente d’une réponse claire et appropriée de la part des autorités. L’affaire continue d’alimenter le débat public, et la gestion de la crise par le gouvernement sera scrutée de près dans les jours à venir.

     

    Rédaction

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