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    Le chef de l’Etat, commandant suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (RDC) a révélé que la milice de la CODECO œuvrant en province de l’Ituri s’est exclue du processus de paix, initié par le gouvernement congolais et ses partenaires. Cela au même titre que le M23 actif au Nord-Kivu, soutenu par le Rwanda.

    Il l’a fait savoir dans son discours à la 52 session du conseil des droits de l’homme des Nations-Unies tenue à Genève, la capitale suisse. Les exactions de ces groupes armés contre la République, sont les principales raisons présentées au premier plan.

    « Dans le cadre du processus de paix de Nairobi initié par la communauté d’Afrique de l’Est et de la mise en œuvre du P-DDRCS, j’ai entrepris des consultations avec les groupes armés en vue de leur réintégration dans la vie nationale. Ces consultations sont dans leur phase 3, et inclues déjà 56 groupes. Le M23 soutenu par le Rwanda et le CODECO se sont exclus de ce processus de paix en prenant les armes contre la RDC dont ils se réclament pourtant la citoyenneté », a dit le président Félix-Antoine Tshisekedi.

    Signataire d’un acte d’engagement unilatéral de cessez-le-feu, la milice CODECO a accentué une série d’attaques contre des civils et des déplacés en Ituri, violant ainsi leur propre engagement. Récemment, ce groupe armé s’est même attaqué à un convoi des FARDC, où ils ont tués une dizaine de soldats réguliers dont 2 officiers supérieurs.

    S’agissant du mouvement terroriste M23, il continue de combattre la République en voulant s’emparer davantage des territoires dans la province du Nord-Kivu. Ceci aussi en violation des dernières résolutions des organisations régionales et sous régionales, l’exigeant à libérer les zones sous son occupation.

    Par ailleurs, il y a lieu de dire que cette annonce du président Tshisekedi est vivement saluée par certains leaders d’opinion dans la province de l’Ituri qui ne souhaitent que l’option militaire en vue de vaincre la milice CODECO. Cette dernière a toujours été, depuis le début de l’état de siège, considérée comme des « enfants de la maison », qu’il ne fallait pas combattre.

    Marcus Jean Loika

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