L’espoir renaît pour les victimes de violences sexuelles liées aux conflits et de crimes contre l’humanité en République démocratique du Congo. Vendredi à Kinshasa, un partenariat significatif a été scellé entre les Agences des Nations Unies et le Fonds national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (Fonarev).
Dans un message relayé par l’agence congolaise de presse, Bruno Lemarquis, coordonnateur résident de l’ONU en RDC, a salué la vision du gouvernement congolais à travers le Fonarev.
« Je salue la vision du Gouvernement à travers le Fonarev, qui a su placer la promotion et la protection des droits humains au cœur de leurs priorités », a-t-il déclaré.
M. Lemarquis a ensuite souligné l’importance de traduire ce partenariat en actions concrètes et rapides. » A nous de faire vivre ce partenariat avec un sens d’urgence pour de l’impact et les résultats immédiats, en ayant les victimes en tête« , a-t-il insisté.
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Ce partenariat entre l’ONU et le Fonarev est perçu comme une étape cruciale pour amplifier les efforts de réparation en RDC. Le Fonarev, instrument essentiel mis en place par le gouvernement, voit ainsi ses capacités renforcées par l’expertise et le réseau des agences onusiennes. L’objectif commun est d’apporter un soutien tangible aux victimes, qu’il s’agisse de réparations matérielles, d’assistance psychologique, ou de mesures de réhabilitation et de réintégration sociale.
Dans l’est de la République démocratique du Congo, plusieurs femmes sont victimes de violences dans le contexte de conflits armés. Avec l’avancée du M23 et la persistance de certaines milices locales, ce taux ne cesse d’accroître.
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Rédaction