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    La ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, au nord-est de la RDC, a abrité, ce vendredi 29 novembre 2024, l’atelier de restitution et d’évaluation des résultats de plaidoyer menés par le GEDROFE et ses partenaires, tant au niveau national que provincial. 

    Dans la salle des réunions de l’hôtel de la Province, plusieurs structures et services étatiques ont répondu présents. Cela en présence de la conseillère du gouverneur militaire chargée du genre, Jeanne Alasha.

    « Un plaidoyer ne signifie pas qu’on commence aujourd’hui et qu’on a un résultat demain. Il va continuer jusqu’au résultat escompté ! », a-t-elle déclaré.

    Dans le cadre du projet : « Appui à la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre à travers le plaidoyer dans la province de l’Ituri en République démocratique du Congo », le Réseau Genre et Droits des Femmes (GEDROFE), appuyé par son partenaire technique financier (Trocaire), a mené des actions de plaidoyers auprès des différents acteurs étatiques ou décideurs, notamment en Ituri.

    Ces actions de plaidoyer étaient plus focalisées sur la mise en application effective de deux ordonnances lois du 11 septembre 2023 ; l’une complétant le code de procédure pénale congolais en y ajoutant une disposition sur la gratuité de frais de justice pour les survivant(e)s de violences sexuelles et l’autre complétant le code pénal congolais en y insérant des infractions ou pratiques rétrogrades.

    Les questions liées à la dissémination effective des actions du FONAREV comme organe de réparation de victimes bénéficiaires, plus précisément dans la province de Ituri, ont également été prises en compte.

    Après l’étape de plaidoyer, GEDROFE est venue rendre compte des actions menées auprès des différentes institutions et organisations de la société civile de la province de l’Ituri.

    Dans la salle, il était question de faire la restitution des activités mises en œuvre, en relevant les forces et les faiblesses des plaidoyers menés, les défis relevés, d’obtenir des participants des recommandations, mais aussi de dégager des nouvelles stratégies à adopter.

    « Cette restitution nous a permis de voir non seulement certaines faiblesses, mais beaucoup plus d’efforts. La plus grande force, c’est de travailler en synergie. Les avis et considérations de la base nous ont permis de bien rédiger la note de plaidoyer », a affirmé Nathalie Yoka, chargée du programme au sein du GEDROFE.

    En Ituri, GEDROFE et d’autres structures, porteurs de la note de plaidoyer, ont échangé avec FONAREV, le commissariat provincial de la police et les autres.

    Rédaction

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