Le Bureau du conseil de l’apostolat de laïcs catholique du Congo (CALCC) ainsi que ses partenaires de la société civile, interpellent la CENI sur le danger qui guette les prochaines élections en RDC.
Disant suivre de près le déroulement du quatrième cycle électoral en cours au pays, cette structure de l’Eglise catholique a fait savoir son inquiétude au cours d’un point de presse ténu à Kinshasa, la capitale congolaise ce 17 décembre 2022.
Pourtant, dans son discours du 10 décembre dernier sur l’état de la Nation devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est montré « rassurant » sur la tenue des élections inclusives, transparentes et crédibles.
Tout en saluant cette volonté du chef de l’État qui répond aux attentes des congolais, le CALCC dit demeurer « très regardant » car d’après lui, « la transparence de ce processus pourrait être désavouée par la majorité de la population et entacherait la légitimité des nouvelles institutions ».
Pendant ce temps, s’agissant des zones insecurisées, le CALCC a, par la même accasion, appelé la CENI « à s’impliquer » pour l’opérationnalisation du groupe technique pour la sécurisation des élections qui relève du ministère de l’intérieur, avant d’inviter les groupes armés à une « trêve » pour faciliter le bon déroulement de l’ensemble du processus électoral en République Démocratique du Congo.
À noter que la prochaine élection présidentielle est prévue le 20 décembre 2023. Si tout marche normalement et comme programmé, la prestation de serment du président nouvellement élu aura lieu le 20 janvier 2024, selon la CENI.
Jonathan Bavonga