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    Le ministre de la Justice de la République démocratique du Congo a annoncé samedi avoir demandé l’ouverture de poursuites judiciaires à l’encontre de deux figures politiques du pays, Franck Diongo et Stéphane Mukumadi.

    Ils sont soupçonnés d’implication active et de complicité dans les massacres de populations civiles perpétrés par le mouvement terroriste M23-AFC dans l’est de la République démocratique du Congo.

    Selon un communiqué officiel émanant du cabinet du Garde des Sceaux, cette décision fait suite aux atrocités commises par le M23-AFC dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, notamment à Bukavu, Goma, Rutshuru, Masisi et Walikale. Les faits qui leur sont reprochés sont qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

    Le ministre de la Justice a ainsi donné instruction à l’auditeur général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) d’engager les procédures judiciaires nécessaires à l’encontre de Messieurs Franck Diongo Shamba et Joseph-Stéphane Mukumadi.

    Cette annonce intervient dans un contexte de vives tensions dans l’est de la RDC, où les violences du M23-AFC ont causé d’innombrables victimes et des déplacements massifs de population. La nouvelle de ces potentielles poursuites pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique congolaise.

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    Pour l’heure, aucune réaction n’a été obtenue de la part de Franck Diongo ou de Stéphane Mukumadi concernant ces accusations. L’évolution de cette affaire sera suivie de près par l’opinion publique nationale et internationale.

    Rédaction

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