Dans un contexte national marqué par les conflits et le pillage des ressources dans l’Est du pays, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a ouvert ce mardi un dialogue national sur la gouvernance minière. L’événement, salué par les leaders de la société civile, rappelle l’urgence de réformer un secteur minier souvent au cœur des tensions.
Le gouvernement Suminwa a clairement affiché sa volonté de promouvoir une gouvernance minière éthique, inclusive et citoyenne. Pour y parvenir, des réformes profondes sont en cours, axées sur la transparence, la traçabilité des minerais, la responsabilisation des acteurs et le renforcement des contrôles. L’objectif est clair : restaurer la souveraineté de la République démocratique du Congo sur ses richesses naturelles.
« Votre engagement aux côtés du Gouvernement n’est pas une faveur : c’est une responsabilité historique », a souligné la Première ministre, s’adressant à la société civile dans des propos recueillis par la presse de la Primature RDC. Ce dialogue national apparaît donc comme une étape cruciale pour mobiliser toutes les forces vives du pays.
La démarche a également reçu le soutien de la communauté internationale, notamment de l’Allemagne, qui s’engage à renforcer la transparence, les droits humains et les standards dans le secteur minier congolais.
Le gouvernement a promis d’examiner attentivement les conclusions de ce dialogue. L’espoir est de trouver des solutions concrètes pour lutter contre le pillage des ressources et permettre à la RDC de bénéficier pleinement de son potentiel minier, dans un climat de paix et de stabilité.
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Rédaction