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    Plus de 333 victimes de mutilations de guerre reçoivent une prise en charge psychosociale, médicale et socioéconomique sur un total de 1 160 cas recensés dans la province de l’Ituri, une région de l’est de la République Démocratique du Congo touchée par l’insécurité due aux activités des groupes armés locaux et étrangers. Ces informations ont été communiquées à la presse le samedi 8 mars 2025 par la Coordinatrice des Mamans Anti-Bwaki (AMAB), Béatrice Dive.

    Elle a souligné que le manque de ressources financières et l’inaccessibilité de certaines zones contrôlées par des groupes armés compliquent la situation. De nombreuses victimes de mutilations de guerre souffrent dans des régions où l’accès est impossible.

    « Sur les 1 160 victimes de mutilations de guerre recensées dans les zones de santé de Nizi, Bunia, Lita, Tchomia, Rwampara, Gety, Nyakunde et Mahagi-Ngote, seulement 333 bénéficient de notre prise en charge, y compris des victimes de mutilations et des femmes réduites en esclavage sexuel« , a-t-elle déclaré dans une interview accordée à buniaactualite.cd.

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    Il est à noter que plus de 800 cas parmi les victimes recensées ne reçoivent aucune prise en charge en raison du manque de moyens financiers. Un appel a été lancé aux bailleurs de fonds pour soutenir ces personnes vulnérables.

    Jonathan Bavonga

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