Pendant que la guerre sévit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ces derniers mois avec une intensité sans précédent, des policiers se sont affrontés à des militaires de la Garde républicaine à Kinshasa, mercredi 19 mars.
Lors de ces affrontements, un homme d’une quarantaine d’années a été tué. Les premières informations font état d’une balle perdue lors de cet incident « malheureux ». La scène de ces tirs d’armes nourris s’est passée dans un sous-commissariat de la police nationale congolaise (PNC) de Matonge, dans le quartier Kalamu à Kinshasa.
Les affrontements ont débuté par une attaque du sous-commissariat de Makala par les militaires de la Garde républicaine, sans motif clair identifié, a indiqué Charly Luboya, bourgmestre de Kalamu, cité par la radio onusienne.
« Les autorités ont ouvert une enquête pour élucider les circonstances exactes de ces violences et identifier les auteurs », a annoncé Charly Luboya, toujours cité par le même média.
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Ce n’est pas un premier affrontement de ce genre à Kinshasa.
Jeudi 14 mars 2024, des affrontements ont éclaté entre des éléments des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des éléments de la police à Kinshasa.
C’est dans la commune de Limete, au quartier Kaweke, que ces échauffourées avaient éclaté, faisant quatre blessés, dont trois éléments de la police.
À la base de ces affrontements, les sources officielles avaient annoncé une incompréhension à la suite d’une tentative d’arrestation non autorisée d’un commandant de la police par la police militaire.
Ces évènements se déroulent pendant que le pays est en guerre, agressé par le Rwanda. Le même mercredi, des affrontements à Kinshasa entre soldats et policiers ont eu lieu. Par ailleurs, des sources concordantes ont annoncé la prise de Walikale centre par le M23, intensifiant ainsi sa zone de contrôle.
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Certains internautes, à travers leurs commentaires interceptés sur les réseaux sociaux par buniaactualite.cd, souhaitent voir des sanctions exemplaires à l’encontre des responsables de la police et de la garde républicaine impliqués dans ces affrontements à Kinshasa, pour faire régner la discipline.
Rédaction