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    Dans le cadre de l’opération de lutte contre les bandits urbains dénommée « Ndobo » (hameçon), 57 individus interpellés récemment à Kinshasa, la capitale de la RDC, ont été transférés ce samedi 4 janvier 2025 à la prison de haute sécurité d’Angenga, située dans la province de l’Équateur. 

    Ce transfert a été annoncé dans un communiqué officiel de la police nationale congolaise. Ce document précise que les 57 prisonniers, tous suspects de banditisme urbain et d’activités criminelles dans la capitale, ont été déplacés de la prison centrale de Makala vers Angenga. Cette action fait suite à une série d’arrestations dans le cadre de l’opération Ndobo, lancée par les autorités pour éradiquer le phénomène des bandits « Kuluna» , un jargon local désignant les délinquants urbains responsables de nombreuses violences dans la ville.

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    Dans le communiqué, le ministre de la Justice, spécialement cité, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à mettre fin aux activités des Kuluna, ces gangs de bandits qui terrorisent certains quartiers de Kinshasa. « Je dois mettre fin au système kuluna ici. Comme je l’avais promis, je mettrai fin à ce phénomène. Vous savez où est-ce qu’on vous amène ? On vous amène à Angenga», a dit Constant Mutamba, qui a supervisée l’opération en présence du commandant de la police à Kinshasa.

    Ces propos renforcent la détermination des autorités congolaises à combattre l’insécurité urbaine, un problème majeur qui affecte la vie quotidienne des habitants de la capitale et d’autres régions du pays. Le transfert des prisonniers à Angenga, loin des centres urbains, vise à couper court à l’influence des Kuluna et à garantir que ces individus soient placés dans des conditions de détention plus strictes.

    À Kinshasa par exemple, les Kuluna sont responsables de nombreux actes criminels, tels que des vols à main armée, des agressions, des attaques à main armée, ainsi que des méfaits liés à la drogue. Ils terrorisent particulièrement les quartiers populaires, créant un climat de peur et d’insécurité.

     

    Verite Johnson

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