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    L’instabilité sécuritaire dans l’Est de la RDC a engendré de nombreuses tragédies, privant les enfants de leurs droits fondamentaux. Le rapport annuel 2024 du parlement d’enfants Butembo-Lubero révèle une augmentation alarmante des cas de déplacement, d’exploitation et de non-scolarisation des enfants.

    D’une manière généralisée, les situations pertinentes qui ont marqué l’année 2024 dans le domaine de la protection de l’enfant sont, entre autres, la mort par noyade de deux enfants jumeaux de 8 ans dans la rivière Mususa à Butembo, la mort par pendaison de deux autres, le meurtre d’un enfant dans le quartier Ngingi, en ville de Butembo, par les militaires des FARDC. Également, la présence de plus de 49 enfants dans la prison centrale de Butembo, appelée communément Kakwangura, 6 cas de viol des mineurs par les porteurs d’arme, les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les enfants pygmées orphelins et déplacés de guerre.

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    Au-delà de ces situations, ce document note aussi l’incendie de certaines écoles par des inconnues, la grève des enseignants mettant en sacrifice le droit à l’éducation des enfants, le manque de kits scolaires pour plusieurs enfants vulnérables et l’utilisation de plusieurs enfants dans les manifestations violentes.

    Face à cette situation dramatique, le parlement d’enfants appelle les autorités à rétablir la paix, à former les forces de l’ordre aux droits de l’enfant, à améliorer les conditions de vie et d’éducation des enfants et à renforcer le soutien aux organisations travaillant sur le terrain. La communauté internationale est également appelée à intensifier son aide humanitaire et à soutenir les initiatives locales en faveur de la protection de l’enfance.

    Pour l’année 2025, le parlement d’enfants prévoit de renforcer la participation des enfants aux questions qui les concernent. Renforcer les mécanismes de promotion des droits et devoirs de l’enfant. Renforcer la lutte contre l’enregistrement des enfants dans les groupes armés et renforcer la lutte contre les viols et violences basées sur le genre en famille et en milieu scolaire. Notons que, jusq’aujourd’hui, plusieurs enfants perdent la vie, souffrent, vivent dans des conditions inhumaines, sont dans la rue par manque d’assistance.

    Providence Birugho

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