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    Vue d’une audience devant le tribunal de paix de Djugu
    Photo/ Gloire Mumbesa
    Dans une déclaration rendue publique ce mardi 13 novembre à Mungwalu, cité minière située à plus de 90 km au nord-ouest de Bunia la capitale provinciale de l’Ituri, la société civile locale donne un ultimatum de 3 jours au parquet secondaire pour plier bagages.

    Elle reproche à cette institution judiciaire plusieurs violations des droits de l’homme, notamment des arrestations arbitraires, des conditions inhumaines de détention et des amendes jugées exorbitantes.

    Cette structure citoyenne dit avoir enregistré plus de 18 morts au cachot de ce parquet depuis le début de cette année. Le dernier cas en date est celui survenu dimanche dans cet amigo de 3m mais où seraient entassés plus de 100 détenus.

    « Nous avons écrit au procureur général près la cour d’appel de l’Ituri pour dénoncer des irrégularités qui se passent au parquet de Mungwalu, notamment des amendes exhorbitantes allant de 500 à 600$, Des morts exagérés au cachot pour manque d’eau, la promiscuité et la famine. Nous attendons le remplacement de toute l’équipe du parquet endéans 3 jours » a dit Denis Semasiku, son président dans des propos recueillis par un correspondant de buniaactualite.com sur place.

    Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de l’Ituri promet à ce sujet, envoyer une mission sur le terrain pour vérifier la régularité ainsi que les conditions de détention.
    Hopeson Bafoa se dit être informé des allégations de la société civile et les juge d’extrêmement graves au cas où elles venaient à être vérifiées.

    La Rédaction

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