Les rebelles ougandais de l’ADF on signé une nouvelle incursion ce mercredi 04 mars 2020 au village Nyaongo situé à 2 km de Biakato, principale agglomération de la chefferie de Babila-Babombi en territoire de Mambasa.

Les sources locales font état de 6 morts dont 4 tués par les ennemis et 2 autres morts dans des heurts ayant opposés la population locale et les militaires loyalistes.

En effet, un soldat FARDC, visiblement ivre, a été confondu à un à un rebelle par la population qui l’a brûlé vif avant de ravir son arme.

Un autre civil a été atteint par balle dans des tirs effectués par d’autres militaires en représailles à la mort de leur collège, indiquent à buniaactualite.com les mêmes sources.

L’organisation de réveil pour le développement du Congo, OREDECO en sigle, une ONG de défense des droits de l’homme basée dans la région rapporte que plus de 89% de la population de Biakato ont quitté le lieu en direction de Beni et de Mambasa centre, craignant pour leur sécurité.

« Vraiment c’est catastrophique, sur l’axe Makeke-Mambasa, les villages Makeke, Njiapanda-Bella, Lukaya, Makumo, Mantumbi, Makusa, Makumo, Biakato, Lwemba et Alima sont presque tous abandonnés » affirme son coordonnateur Jacques Kaghala, joint au téléphone.

Selon lui, la nuit de jeudi à ce vendredi, une autre attaque est signalée à Kawame, village situé à environ 6km de Biakato mais aucun bilan n’est encore disponible.

Cette organisation citoyenne invite la population à ne pas paniquer et à regagner leurs domiciles, appelant au même moment les forces de défense et de sécurité à poursuivre la traque contre les ADF qui sèment la mort et la désolation dans cette contrée depuis le début de l’année en cours.

OREDECO a en outre invité les groupes armés locaux ainsi que la population de Mambasa à s’approprier le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion pour faciliter le retour d’une paix durable dans la contrée.

Plus de 100 civils ont déjà perdu la vie depuis que les islamistes ADF, traqués par l’armée congolaise dans la région de Beni, ont franchi la frontière entre l’Ituri et le Nord-Kivu pour multiplier les attaques contre les habitants locaux.

La Rédaction

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