La ville de Bunia a été marquée ce vendredi 14 mars 2025 par une tragédie. Quatre personnes ont été tuées par un élément des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Parmi les victimes, les premières informations ont fait état des étudiants de l’ISTM-Bunia, au nombre de 3.
Cependant, dans un communiqué de l’institut supérieur des techniques médicales de Bunia ISTM-Bunia parvenu tard dans la nuit à buniaactualite.cd, la direction générale de cette institution renseigne plutôt qu’il s’agit des 3 agents tués, et non des étudiants. Ils appartiennent à la police universitaire.
« Le Directeur Général de l’Institut supérieur des techniques médicales de Bunia (ISTM-BUNIA en sigle) a la profonde douleur d’annoncer à tous le décès tragique des agents Dana Njucholo Steve (grade : ATA1, matricule 710252965), Nyakulinda Baroho Aimé (grade : ATA2, matricule 71025305K) et Maditrwoth Abekani Rodrigue (grade : ATA1, matricule 71025302C), tous sauvagement assassinés par un militaire au début de l’après-midi de ce vendredi 14 mars 2025 alors qu’ils revenaient d’une réunion de service de la police universitaire au campus Kalodhi de l’ISTM-Bunia. L’auteur du forfait est déjà aux arrêts entre les mains des services de sécurité », mentionne ce communiqué signé par le chef de travaux Jacob Kamuhanda Bugasaki.
Cette autorité académique souligne par contre que les victimes ont étudié à l’ISTM-Bunia avant d’être engagées.
« Oui, tous sont des anciens étudiants de l’ISTM-Bunia. »
Occasion pour le DG de l’ISTM-Bunia de saisir toutes les autorités, en commençant par la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire sur cet événement tragique.
En attendant le programme des obsèques, les deuils se tiennent dans les familles respectives des agents assassinés, conclut le même communiqué.
Nos sources renseignent qu’un étudiant de l’UAC, Université Anglicane du Congo se trouve parmi les blessés lors de cet incident. Il a été touché par balle au niveau de sa jambe. A l’heure actuelle, il poursuit des soins appropriés dans une structure sanitaire de la place.
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Pour rappel, ce drame a coûté la vie à 4 personnes et deux autres ont été blessées. L’auteur de ce crime odieux est aux arrêts. Des audiences en flagrance interrompues pourraient continuer incessamment.
Rédaction