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    La province de l’Ituri fait face à un défi sécuritaire, mais ce n’est pas le cas du territoire d’Aru. C’est ce que pense monsieur Liki Muza Félicien, coordonnateur provincial des écoles conventionnées protestantes des églises du Christ au Congo de l’Ituri en mission de restitution en territoire d’Aru, au nord de la ville de Bunia.

    Cette séance de travail avec les cadres des écoles de la CECA 20, conseillerie d’Ariwara, est intervenue le lundi 03 février 2025 à l’église ceca 20, district ecclésiastique Ariwara.

    « Au-delà du territoire d’Aru, le plus grand défi, c’est le défi sécuritaire. On a besoin de s’entraider les uns les autres. Pour ça, on a besoin de visiter des écoles à travers l’Ituri, mais c’est une chose qui n’est pas facile, car certains territoires de l’Ituri sont inaccessibles suite à l’insécurité, à la difficulté routière, (…) Là, on a des écoles, mais qu’on ne saura pas appuyer, visiter. Notre prière est que le Seigneur aide le gouvernement à restaurer la paix d’une manière complète sur toute l’étendue de la province pour que l’accès aux écoles soit facile », a fait entendre monsieur Liki Muza Félicien.

    Cette rencontre avait pour objectif la restitution des résolutions prises dans les assises tenues à Kinshasa au mois de mai 2024, parcourant les écoles sous la gestion des églises du Christ au Congo en territoire d’Aru.

    « Il y a un objectif pour que l’État cède la gestion des écoles à l’Église afin de mener à bien l’éducation dont l’objectif est la formation holistique de l’enfant », a poursuivi cette autorité.

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    Et d’ajouter à buniaactualite.cd :

    « Il y a beaucoup d’obstacles qui empêchent les opérateurs pédagogiques d’atteindre leurs objectifs en territoire d’Aru. On a l’insuffisance d’écoles par rapport au nombre d’enfants qui existe, ce qui fait que, dans beaucoup d’écoles, le nombre d’enfants dépasse ce qui est demandé par l’État congolais. Cela influence directement la qualité de l’enseignement. Manque d’équipements ou de manuels pour un enseignement pour atteindre ses objectifs, la motivation de l’enseignant qui ne couvre pas la vie de ces derniers ; certains ont décidé même d’abandonner ce métier et d’autres ne donnent pas le meilleur d’eux-mêmes. La collaboration famille-école-église, parce que la tâche de l’éducation ne revient pas seulement à l’école, certains parents ont abandonné l’éducation de base de leurs enfants (…) », a conclu notre personne ressource.

    Au sortir, le conseiller des écoles secondaires de la CECA 20 d’Ariwara, monsieur Agonda Edyoata Jean Bosco a tenu à remercier l’autorité provinciale pour le cadre de travail réalisé. Promet que cette visite aura des impacts positifs dans les écoles de son entité.

    Etsoni Ondoa Isaac

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