Vers l’élaboration de la stratégie nationale de l’éducation en situation d’urgence en République démocratique du Congo, cas de la province du sud-Kivu, à l’est du pays.
Pour y parvenir, une séance de travail a démarré ce jeudi 19 décembre 2024 à Bukavu, avec la participation de différents acteurs impliqués dans ce processus.
Le directeur ad interim de la province éducationnelle Sud-Kivu 1 circonscrit cette activité, tout en indiquant les premiers résultats fructueux de ces assises au bénéfice de l’éducation.
« Nous sommes ici pour définir la politique de l’éducation en situation d’urgence afin de permettre au gouvernement et à ses partenaires de mieux gérer le système éducatif, avant et après les crises », a déclaré Léon Musagi.
Si les provinces de l’est de la République démocratique du Congo comme l’Ituri ou le Nord-Kivu sont caractérisées principalement par l’insécurité grandissante et quasi permanente, le Sud-Kivu a une autre particularité : les catastrophes naturelles.
« Cette initiative vient du Sud-Kivu, qui a connu beaucoup de catastrophes naturelles, comme le cas de Nyamukubi et Bushushu (Kalehe au nord de Bukavu) au mois de mai 2023, qui a englouti plus de 1000 élèves et 12 enseignants, 4 écoles décimées dans cette calamité. Il y a 63 écoles qui sont toujours occupées, les unes par les déplacés et les autres par la coalition Fardc-Wazalendo », a ajouté Léon Musagi dans sa communication à l’agence congolaise de presse, avant de souligner que :
« Nous sommes ici pour réfléchir sur comment réussir l’éducation dans cette situation ».
Rédaction