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    Le mercredi 18 janvier 2023, marquant le début de 3 journées ville morte décrétées par la coordination provinciale de la société civile de l’Ituri, un important dispositif militaire a été visible sur des points chauds de la ville de Bunia. A la place des éléments de la police, ce sont plutôt des FARDC qui ont été déployés.

    Officiellement, les raisons de ce déploiement au cœur de la ville de Bunia ne sont pas avancées à la presse par les sources sécuritaires de l’Ituri, province sous état de siège depuis plus d’une année. Mais déjà, beaucoup y voient, parmi des observateurs, une façon de prévenir les éventuels troubles.

    Lire aussi : Journée ville morte 1 : des militaires déployés sur des points chauds de Bunia (constat)

    Pendant ce temps, plusieurs attaques des groupes armés ont été documentés, depuis le début de cette année 2023, dans les territoires de Djugu, Mahagi et Irumu. Ce qui a même déclenché l’appel de ces journées ville morte. La récente incursion est celle de la CODECO, survenue dans la nuit mercredi à ce jeudi dans un site de déplacés. Des civils ont été tués, des maisons incendiées,…

    Lire aussi : Ituri : malgré la journée ville morte, ADF et CODECO ont de nouveau tué 6 civils

    Cette situation n’a pas laissé perplexe des internautes. La toile s’est enflammée en province de l’Ituri. buniaactualite.cd a compilé certains commentaires dont voici :

    Mais Djugu, Irumu, Mambasa, Mahagi,… ont besoin suffisamment des militaires pour sécuriser la population, mais Bunia les gardent pour les déployer devant les boutiques fermées ? Vraiment cette stratégie de la société civile de voir s’il y avait de réserve en ville a réussi ”, écrit un internaute.

    Voici d’autres réactions sur la toile, d’une manière non exhaustive :

    La police fait quoi alors ??
    L’armée (FARDC) veut supprimer la police de la ville de Bunia ???
    Alors le Général de la police va se trouver sa fonction …

    Aujourd’hui nous sommes vraiment bien sécurisés en ville de Bunia. Il a fallu décréter ville morte pour bénéficier de ce dispositif sécuritaire. Courage au gouverneur Luboya et son ami de Jeep Dieudonné Lossa ”.

    Les militaires leur place c’est au front et non parmi la population. Pour des manifestants vous déployez des militaires, mais lors des massacres, ils se défigurent pour massacrer, vraiment les paroles de monseigneur l’évêque Uringi, t’avais raison ”.

    C’est la honte pour l’Etat congolais, pour trois journées ville morte, l’état congolais trouve le courage de déployer les services de sécurité et de la défense pour simple raison de s’attaquer aux gens qui pleurent leurs frères, sœurs, pères et mères tués inoncemment à travers le territoire de Djugu, Mahagi et Irumu, par contre lorsque les CODECO attaquent les populations, l’État congolais à travers son gouvernement de l’état de siège garde silence absolu, merci pour vos comportements contre la population sinistrée DIEU voit tout ”.

    Déployez-les à Djugu, là ils auront à faire. Ne faut pas distraire les gens ”.

    Désormais on sait comment il faut faire si l’on veut bénéficier de la sécurité au maximum dans la ville de Bunia. Qu’ils s’orientent vers Lengabo où FPIC a érigé son QG ”.

    Vraiment ! En quoi le déploiement militaire est nécessaire dans la ville ? Il faut juste observer ville morte ! Cela tue qui?

    Au lieu de surmilitariser là où il y a des CODECO et chini ya kilima, on montre les biceps devant la population ”.

    De nombreux autres commentaires sont écrits sur les réseaux sociaux par des internautes. Il sied de préciser que ces différentes réactions n’engagent pas notre rédaction, mais plutôt leurs auteurs.

    David Ramazani

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