Les cicatrices de la guerre de six jours qui ont opposé les armées rwandaise et ougandaise en 2000 pour le contrôle de Kisangani sont toujours vives. Ce samedi, les victimes de ce conflit, réunies au sein de la structure « Dynamique 11-15 », ont fait entendre leur voix à travers une déclaration écrite adressée au Président de la République, Félix Tshisekedi.
Leur requête principale : la confirmation définitive de Monsieur Chancard Bolukola à la coordination du Fonds spécial de réparation et d’indemnisation des victimes des activités armées de l’Ouganda en RDC (Frivao).
Selon Salumu Kapeoa, coordonnateur de la « Dynamique 11-15 », les victimes ont été marquées par l’action rapide et efficace de Monsieur Bolukola depuis sa prise de fonction à la tête du Frivao. « Aux autorités du pays, plus précisément nous demandons au Président de la République démocratique du Congo, son excellence Félix Tshisekedi, de confirmer définitivement Chancard Bolukola, comme coordinateur de Frivao, car ce dernier a montré de quoi il est capable en si peu de temps à la tête de cette institution », a-t-il déclaré dans des propos recueillis par l’agence congolaise de presse.
La « guerre de six jours », qui s’est déroulée du 5 au 10 juin 2000, a laissé des traces profondes à Kisangani, tant sur le plan humain que matériel. Les habitants ont payé un lourd tribut à ces affrontements fratricides entre les armées étrangères présentes sur le sol congolais. La mise en place du Frivao est perçue comme une étape cruciale pour apporter une réponse aux souffrances endurées par les victimes et pour amorcer un processus de guérison pour la communauté.
La demande des victimes de la « Dynamique 11-15 » souligne l’espoir qu’elles placent en la personne de Monsieur Bolukola pour mener à bien cette tâche délicate. Leur appel au Chef de l’État met en lumière l’urgence et l’importance d’une coordination stable et compétente pour que le fonds de réparation puisse véritablement remplir sa mission auprès des populations affectées par ce douloureux épisode de l’histoire de la RDC. L’issue de cette requête est désormais attendue avec impatience par les habitants de Kisangani.
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Rédaction